David Jang – Le Temple et la Prière

1. Comprendre la prière dans le Temple au milieu de la détresse, et la présence de Dieu
Le pasteur David Jang met l’accent, à travers l’épisode de la dédicace du Temple par Salomon et la promesse qui suit dans 2 Chroniques 7, sur la nature et la signification essentielles du Temple. Dans 2 Chroniques 7, versets 11 à 12, après avoir dédié le Temple, Salomon rentre dans son palais ; c’est alors que Dieu lui apparaît la nuit et déclare avoir choisi ce Temple comme lieu où l’on offrira des sacrifices. Cette déclaration est d’une importance capitale. Désormais, pour le peuple d’Israël, le Temple devient le lieu où rencontrer Dieu, la “Maison sainte” où se manifeste la présence divine.

Qu’est-ce que le Temple ? Le pasteur David Jang fait référence à l’épisode de Jacob à “Bethel” (Genèse 28) pour expliquer que l’origine du Temple remonte à Bethel. Jacob s’endort et rêve d’une échelle reliant la terre au ciel, avec des anges qui montent et descendent ; alors Dieu, depuis le sommet, déclare : “Je suis l’Éternel, le Dieu d’Abraham, ton grand-père, et le Dieu d’Isaac.” La rencontre de Jacob avec Dieu à Bethel préfigure la nature future du Temple : un endroit où “Dieu descend”, ce point de rencontre spécial entre Dieu et les hommes.

C’est dans cette perspective que s’inscrit le Temple de Salomon. Il construit un édifice grandiose et, par la prière de dédicace, reçoit la bénédiction : “J’ai choisi ce lieu pour qu’on y offre des sacrifices.” Ainsi, le peuple d’Israël dispose désormais, grâce au Temple de Jérusalem, d’une “maison de prière” où ils peuvent adorer Dieu, recevoir le pardon de leurs péchés et implorer son secours dans la détresse. Le prophète Ésaïe soulignera cette vocation en l’appelant “une maison de prière pour tous les peuples” (Ésaïe 56:7). La prière et l’adoration offertes au Temple ne sont pas de simples rites institutionnels, mais un réel canal permettant de rencontrer Dieu, de communier avec Lui, de se repentir de ses péchés et de recevoir le pardon.

Dans 2 Chroniques 7, versets 13 à 15, Dieu précise que si le peuple d’Israël pèche, entraînant ainsi la fermeture du ciel (absence de pluie), l’invasion de sauterelles ravageant les terres ou des épidémies, “si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, je l’exaucerai du ciel, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays.” Cette promesse montre que, malgré le péché humain qui ferme le ciel, Dieu demeure prêt à l’ouvrir de nouveau, à surmonter la faiblesse de la chair, les difficultés de l’existence, même des fléaux comme le coronavirus, si nous nous agenouillons devant Lui pour prier. En d’autres termes, la prière nous permet de demander l’aide et la miséricorde divines, et Dieu exauce cette prière en restaurant notre terre.

Se basant sur ce texte, le pasteur David Jang insiste sur le fait qu’aujourd’hui encore, “même lorsqu’il semble n’y avoir aucune issue, Dieu en ouvre une.” Quelle que soit l’ampleur du péché dans le monde ou la manière dont l’humanité a oublié Dieu, l’Église et les croyants doivent se souvenir de cette promesse extraordinaire : “Si nous nous prosternons devant Dieu pour l’implorer, Il exaucera notre prière et guérira notre pays.” Il rappelle les années de pandémie mondiale, les difficultés financières traversées par de nombreuses Églises, la vente de bâtiments ecclésiaux, et souligne encore une fois que, même dans le désespoir, la meilleure chose à faire est de prier Dieu pour obtenir Son secours.

Le pasteur David Jang évoque également la prophétie de Zacharie 14, où le prophète annonce qu’en temps de détresse, on fuira et trouvera un refuge, et que Dieu y sera présent (Za 14:4-5). Plus précisément, il est question du pied du Seigneur se posant sur le mont des Oliviers. Cela rappelle le discours eschatologique de Jésus sur le mont des Oliviers (Matthieu 24-25). Sur cette montagne, Jésus a parlé à Ses disciples de la fin des temps, des signes de Sa venue, etc. Il leur a dit : “que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes” (Mt 24:16). Le pasteur David Jang en tire la conclusion suivante : “Lorsque surviennent des temps de détresse où l’Église semble s’écrouler, Dieu nous offre un refuge et un lieu de repos spirituel.”

Confrontées à diverses souffrances, de nombreuses Églises se sont retrouvées en difficulté et certaines ont dû fermer ou vendre leurs lieux de culte. Dans de telles situations, le pasteur David Jang estime qu’“il nous incombe de faire tout notre possible pour sauver l’Église, pour protéger le Corps du Christ, puis de confier le reste entre les mains de Dieu.” Il témoigne que, dans cet esprit de foi et de prière, Dieu a accordé plusieurs refuges, suscitant des expériences tangibles de Sa présence. Il cite par exemple le témoignage d’un croyant en Europe qui, dans un profond désespoir, avait perdu connaissance ; mais lorsque les frères et sœurs se sont unis dans la prière, il a repris conscience, et tous ont éclaté en louanges et en larmes de gratitude envers Dieu.

Ainsi, la démarche consistant à célébrer le culte, à prier et à invoquer Dieu au milieu d’un hiver rigoureux, de tempêtes de la vie, ou de pandémies dévastatrices, peut paraître insensée selon la logique du monde. Néanmoins, le pasteur David Jang soutient qu’il s’agit là de la priorité la plus précieuse à laquelle nous devons nous accrocher. Même si notre corps est faible, si notre situation est précaire et si nous faisons face à toutes sortes de difficultés, “Dieu regarde notre cœur.” Si notre cœur demeure tourné vers Lui, alors, même si nos moyens sont limités et nos circonstances défavorables, Dieu reconnaît et honore cette disposition intérieure pour agir en notre faveur.

En particulier, la construction d’un Temple ou d’une Église, l’acquisition d’un espace servant de base à la communauté, ne se réduit pas à l’érection d’un simple bâtiment. C’est “établir, sur cette terre, un canal spirituel pour rencontrer Dieu,” “ériger une maison de prière pour tous les peuples” et, dans le même temps, préparer un “pôle de mission pour le monde.” Le pasteur David Jang souligne l’importance de prier pour cela devant Dieu. Il prend l’exemple du projet de construction d’“Olivet Valley,” qui, selon lui, est conçu pour devenir un centre spirituel où l’Église universelle, unie, pourra adorer Dieu et prier. Ce projet mobilise la contribution et le service dévoué de nombreuses personnes.

En outre, le pasteur David Jang rappelle que la mission de l’Église ne se limite pas à la célébration du culte au sein de la communauté. L’essence même de l’Église, c’est la mission. Depuis l’Église primitive des Actes jusqu’à aujourd’hui, les chrétiens ont toujours été envoyés dans le monde pour proclamer l’Évangile. L’Église du XXe siècle n’y a pas fait exception : tout en se rassemblant pour célébrer le culte, elle a aussi été dispersée pour répandre l’amour et l’Évangile parmi les non-croyants et dans la société. Ainsi, ériger un siège d’Église vise avant tout à construire une communauté dévouée à la mission, au service, au témoignage et au partage de l’amour. Il ne s’agit pas de simplement bâtir un édifice somptueux pour y tenir un culte pompeux : la vraie vocation de l’Église n’est pas là. Dieu ne manquera pas de nous interroger : “Qu’avez-vous fait en ces temps de détresse ?” Et Il recherchera la trace de notre amour manifesté par nos engagements missionnaires, notre aide aux démunis, notre intercession et notre service.

Par conséquent, nous devons porter avec une sainte responsabilité la nécessité de prier plus ardemment encore, de nous tourner vers Dieu, et d’œuvrer à l’unité spirituelle et au renouveau de l’Église dans cette période critique. Bien que la pandémie ait coûté la vie à des millions de personnes et touché des centaines de millions d’autres, Dieu, malgré tout, nous ouvre encore un chemin et nous procure un refuge. De même que la présence de Dieu était au cœur de Jérusalem, il est possible de faire l’expérience de Sa présence aujourd’hui, là où nous vivons. Cette présence se manifeste dans la chambre secrète de la prière, au sein de l’assemblée réunie pour l’adoration, et dans chaque acte de dévotion réalisé même sous la pression des difficultés.

Le message central que le pasteur David Jang tire de 2 Chroniques 7 est celui-ci : le Temple est le “canal reliant Dieu et nous,” et lorsque nous prions dans la détresse, Dieu entend et nous conduit à la restauration. À cette perspective, il ajoute le contexte de Zacharie 14 et du discours du mont des Oliviers (Mt 24-25) de Jésus, pour affirmer que même dans la tribulation, Dieu demeure notre refuge spirituel et qu’Il appelle l’Église universelle à se rassembler pour prier. En somme, nous devons garder l’espérance dans la détresse, prier, et porter dans nos cœurs la volonté de Dieu en vivant saintement. Voilà la compréhension authentique du “Temple de Dieu,” depuis l’époque de Salomon jusqu’à nos jours, et l’idée maîtresse que le pasteur David Jang désire communiquer à l’Église et aux croyants.


2. L’humanité et l’esprit de réconciliation de Paul, et la victoire sur l’hiver par l’amour
Dans un deuxième temps, le pasteur David Jang se penche sur 2 Timothée 4, versets 9 à 13, pour souligner le “parfum du Christ” qui émane de l’apôtre Paul. Paul a tout donné pour l’Évangile ; il confesse dans 2 Corinthiens 1 avoir traversé des détresses telles qu’il avait perdu tout espoir de survie, mais il s’en est remis à Dieu seul. Pourtant, dans 2 Timothée 4, ce géant de la foi formule une requête poignante : “Viens au plus vite me rejoindre.” Il espère la présence de Timothée avant l’hiver (4:21), se trouvant isolé et délaissé par certains collaborateurs partis en Galatie ou en Dalmatie, ou encore happés par l’amour du monde. Il mentionne néanmoins la fidélité de Luc, le médecin, qui l’accompagne encore. Et à Timothée, il demande expressément de venir rapidement.

Certains pourraient considérer cette demande comme un signe de faiblesse ou de faiblesse humaine. Mais pour le pasteur David Jang, ce passage révèle l’humanité de Paul et sa capacité à ouvrir son cœur aux autres même dans sa solitude, ce qui constitue la véritable attitude évangélique. Malgré l’image d’un homme inébranlable et ferme dans sa foi, Paul reste un être humain sensible, susceptible d’éprouver le froid, la trahison et la nécessité d’une présence fraternelle. Il n’en fait pas mystère. Au contraire, il expose sincèrement sa situation à Timothée et lui dit : “Apporte le manteau que j’ai laissé à Troas chez Carpus, et les livres, surtout les parchemins.” En prison, Paul avait un besoin urgent de ce manteau pour se protéger du froid, et des Écritures pour nourrir son esprit.

L’élément suivant, digne d’attention, est la phrase : “Prends Marc et amène-le avec toi, car il m’est utile pour le ministère” (2 Tm 4:11). Dans le livre des Actes, on apprend que Marc avait abandonné Paul pendant le premier voyage missionnaire. Cette désertion avait engendré un vif conflit entre Paul et Barnabas, au point qu’ils s’étaient séparés (Ac 15:37-39). Barnabas souhaitait donner une seconde chance à Marc, mais Paul s’y refusait, par manque de confiance. Or, dans 2 Timothée, Paul est désormais emprisonné, peut-être au seuil de son dernier hiver ; et pourtant, il demande : “Amène Marc,” et reconnaît même : “Il m’est utile pour le service.” On voit ici que l’attitude de Paul envers Marc a profondément changé.

Le pasteur David Jang souligne combien cette évolution éclaire la véritable nature de l’amour et de la réconciliation. Il est aisé, du point de vue humain, d’écarter quelqu’un parce qu’il nous a blessés, ou de fuir celui qu’on juge encombrant. Mais en tant que chrétiens, nous ne pouvons agir ainsi, car “Il est notre paix, Lui qui des deux peuples n’en a fait qu’un, en abattant le mur de séparation” (Ép 2:14). Jésus a réconcilié l’humanité avec Dieu, fait tomber la barrière entre Juifs et Païens, détruisant tous les murs dressés par le péché. Si nous voulons imiter Jésus, nous devons aussi briser les murs dans nos relations, et reprendre dans nos bras ceux qui nous ont blessés ou qui ont échoué.

Dans le passé, Marc avait provoqué entre Paul et Barnabas un désaccord douloureux, mais Paul n’avait jamais effacé Marc de son cœur, pas plus qu’il n’avait brisé son lien avec Barnabas. Avec le temps, il a dépassé son ressentiment et a accueilli Marc dans l’amour. L’aboutissement de cette réconciliation s’exprime dans la phrase : “Amène Marc, car il m’est utile.” C’est un exemple précieux pour l’Église, où les divergences et les conflits internes peuvent être fréquents, surtout quand la communauté grandit et que le champ d’action s’élargit. Le pasteur David Jang affirme que l’amour évangélique impose de surmonter les désaccords pour vivre la réconciliation. Un chrétien doit garder “un cœur qui aime jusqu’au bout.” Tout comme Jésus, lors de son dernier repas, a tenté de retenir Judas jusqu’au terme, nous sommes appelés à ne jamais abandonner les personnes, jusqu’à la fin.

Le pasteur David Jang cite aussi l’exemple de l’épître à Philémon. Dans cette lettre, Paul intercède en faveur d’Onésime, un esclave en fuite, auprès de Philémon, son maître. Paul déclare que “celui qui est réconcilié avec Dieu en Christ ne peut demeurer en discorde avec quiconque.” Il enjoint donc Philémon à accueillir Onésime, allant même jusqu’à prendre sur lui la dette d’Onésime. Voilà l’esprit même de la réconciliation. On retrouve aussi là l’un des axes centraux du message biblique, que David Jang rappelle inlassablement : “En fin de compte, il ne reste que l’amour.” Au milieu du cycle vie-maladie-mort, nous vieillissons tous un jour et nous disparaissons. Dans cette existence éphémère, l’amour est le fruit le plus précieux, un amour qui se transcende en accueillant l’autre même après l’échec et la blessure.

Ainsi, même dans la prison glaciale où Paul se trouve abandonné par plusieurs compagnons (comme Démas), le thème qui domine chez lui est encore et toujours l’amour. Pour traverser l’hiver, il n’a pas seulement besoin d’un manteau pour se réchauffer physiquement, ou de livres pour nourrir son esprit, mais aussi de la chaleur que procure une relation réconciliée avec ses collaborateurs. Le pasteur David Jang souligne combien ce passage doit nous émouvoir. De nos jours, l’“hiver” existe toujours, pas seulement la saison climatique, mais aussi l’hiver du cœur : conflits, trahisons, rancœurs, indifférence. Mais si nous nous aimons et nous acceptons mutuellement avec sincérité, si nous nous appuyons sur la Parole de Dieu, et si nous tissons des liens de réconciliation avec ceux à qui nous pouvons encore tendre la main, nous trouverons une chaleur au beau milieu des plus grands froids.

Le pasteur David Jang souligne : “Ce n’est pas seulement la construction de bâtiments. C’est bâtir les personnes et l’amour.” Même si les dons, le travail et les prières de beaucoup se conjuguent pour ériger un édifice, la finalité est, en fin de compte, que ce lieu permette à l’Église universelle de s’unir dans l’amour, d’atteindre ceux qui n’ont pas encore entendu l’Évangile et de partager la Bonne Nouvelle. Peu importe le nombre d’églises ou la taille des sanctuaires, si l’amour et la mission en sont absents, quel en est l’intérêt ? Construire un siège pour l’Église, ériger plusieurs lieux de refuge et d’accueil ne visent qu’à faire découvrir et partager l’amour de Dieu. Si quelqu’un est au fond du désespoir, il ne sert à rien de posséder le plus beau bâtiment si on ne se tient pas à ses côtés pour porter ses fardeaux et prier pour sa guérison.

Pendant la pandémie, on estime que plus de 5,5 millions de personnes sont décédées dans le monde et des centaines de millions ont été infectées. Même les guerres les plus sanglantes ont rarement entraîné un bilan aussi élevé. Face à une telle souffrance collective, l’Église doit jouer son rôle. Le pasteur David Jang explique qu’elle ne doit pas se tenir à l’écart, se contentant de subvenir à ses propres besoins, mais qu’elle doit manifester un amour vrai et une prière authentique pour soigner les blessures du monde, s’engager dans des actes de compassion, et pratiquer l’esprit de réconciliation que Jésus a démontré. C’est l’exemple que Paul donne dans ses dernières lettres, restant fidèle à l’amour que le Christ lui-même nous a légué : “Aimez-vous les uns les autres” (Jn 13:34).

Le pasteur David Jang admet qu’il peut y avoir des tensions et des blessures au sein même de l’Église, car l’humain est instable, prompt à changer d’humeur, et parce que les opinions peuvent diverger. Mais au milieu de cette fragilité, il existe “une chose sur laquelle nous ne devons jamais transiger” : l’amour, la Parole de Dieu et la compassion. La manière dont Paul, à la fin, déclare à propos de Marc : “Il m’est utile pour le service,” nous montre le cœur de la communauté chrétienne. Bien qu’autour de nous, on observe beaucoup de haine et de divisions, alors que la société évolue rapidement en oubliant de plus en plus vite les autres, l’Église, elle, doit maintenir la flamme de l’amour et, comme Paul, lancer cet appel chaleureux : “Viens vite,” “Apporte-moi mon manteau et mes livres,” suscitant une communion profonde, humaine et solidaire.

La vie de foi s’accomplit pleinement lorsque nous parvenons à un équilibre entre ces deux axes : l’expérience spirituelle du Temple où nous rencontrons Dieu, et l’amour pratique en direction des personnes. Dans le lieu de culte où se manifeste la présence divine, nous pouvons prier sincèrement, recevoir la grâce de surmonter les difficultés de la vie et même les épidémies. Parallèlement, c’est en surmontant nos différends par le pardon, la réconciliation et la solidarité que nous parvenons à faire régner une chaleureuse atmosphère au cœur de l’hiver. Voilà ce que le pasteur David Jang veut enseigner à l’Église et aux croyants, à travers 2 Timothée 4.

Le but de notre vie spirituelle n’est pas simplement notre salut personnel, mais de partager l’amour au sein de la communauté ecclésiale, de soutenir mutuellement nos faiblesses, et de coopérer en vue de la mission et du service. Comme Jésus l’a dit : “À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres” (Jn 13:35). L’amour est le signe le plus évident de l’existence chrétienne. Une Église où l’amour s’est refroidi ne saurait plaire à Dieu, même si son Temple est magnifique. Inversement, même si l’Église est faible et modeste, si l’amour ardent y règne et s’il y a réconciliation et acceptation mutuelle, alors l’huile de l’Esprit Saint y sera déversée, et des miracles de grâce s’y produiront.

Aujourd’hui, la mission qui nous incombe est claire : selon la promesse de 2 Chroniques 7, prier même en temps de détresse pour que le pays soit restauré ; conformément à la prophétie de Zacharie 14, découvrir sur le mont des Oliviers la présence du Seigneur qui sera notre refuge. Et, suivant l’exemple de Paul dans 2 Timothée 4, maintenir la chaleur de l’amour en hiver, grâce au manteau, à la Parole de Dieu et à l’esprit de réconciliation. Comme Paul qui réclame le retour de Marc, nous devons rouvrir les bras à ceux avec qui nous avons eu des différends, et instaurer une communauté fraternelle. C’est ainsi que, d’après le pasteur David Jang, se déploie la dimension à la fois spirituelle et pratique de l’Évangile, en gardant la foi inébranlable que “Dieu œuvre encore dans nos vies et dans l’Histoire.”

Tenons ferme la promesse de 2 Chroniques 7 : “Si je m’humilie et prie, Dieu m’exaucera du ciel, pardonnera mes péchés et guérira le pays.” Dans le même temps, si des blessures apparaissent à cause de conflits relationnels, pratiquons la réconciliation selon l’esprit de l’Évangile. L’exemple de Paul déclarant : “Marc m’est utile” nous rappelle que celui que nous aurions tendance à fuir peut être précisément celui que nous devons apprendre à aimer jusqu’au bout.

Le pasteur David Jang nous exhorte à construire un “Temple qui soit une maison de prière pour tous les peuples,” à devenir “une Église missionnaire pour le monde entier,” et à être une “communauté qui n’abandonne jamais l’amour.” L’affection que nous portons à l’Église, son édification, l’établissement de sièges pour la communion et la mission, tout comme l’usage des médias chrétiens pour partager la Parole, tout cela ne prend tout son sens que si le moteur de “l’amour” reste inébranlable. Sans l’amour, nos réalisations, si impressionnantes soient-elles, n’ont pas de valeur véritable. Mais si l’amour résiste à tout, alors notre dévouement acquiert une dimension éternelle ; et l’hiver, si rude soit-il, peut devenir “un hiver chaleureux” dans la grâce de Dieu. C’est précisément le “parfum de Jésus” qui transparaît dans 2 Timothée 4, ainsi que l’esprit de “réconciliation, d’acceptation et d’amour” auquel nous sommes conviés.

Comme le répète le pasteur David Jang, nous sommes appelés à rester dans ce monde de miséricorde. Et, dans une génération confrontée à la pandémie, à la tempête et à bien d’autres détresses, nous devons prier ardemment, édifier l’Église pour y adorer Dieu et annoncer l’Évangile à tous. Tout cela n’est possible que parce que notre cœur est tourné vers Dieu, et non parce que nous disposons de ressources abondantes ou que nous sommes suffisamment forts. D’autre part, il peut exister des conflits et des malentendus au sein de l’Église. Dans ces circonstances, l’exemple de Paul, Marc et Barnabas nous sert de miroir. C’est “l’amour jusqu’au bout” qui démontre l’enracinement de l’Évangile en nous. C’est cette dimension de l’amour qui nous permettra de franchir l’hiver les uns avec les autres.

Cet amour se manifeste aussi dans la sueur et la prière de ceux qui travaillent sur les chantiers de construction d’églises, car cela dépasse le cadre d’un simple “chantier” : le pasteur David Jang y voit un “engagement nourri par l’amour envers l’Église universelle.” Plus tard, nous pourrons léguer à nos descendants l’histoire d’hommes et de femmes qui ont œuvré de toutes leurs forces pendant cet hiver glacial pour l’Église, un labeur qui n’était pas un simple effort humain, mais un geste d’amour. C’est précisément cette histoire d’amour qui soutient et perpétue l’Église, et qui sert de tremplin pour la proclamation de l’Évangile.

Le défi qui nous attend est le suivant : tout en gardant à l’esprit les paroles de 2 Chroniques 7, la prophétie de Zacharie 14 et l’appel passionné de Paul dans 2 Timothée 4, continuons à chercher Dieu et à pratiquer l’amour au cœur de l’hiver que nous traversons. Parfois, il nous faut construire un “Temple du cœur” plutôt qu’un bâtiment physique. Parfois, nous devons résoudre les différends au sein de la communauté selon l’esprit de réconciliation. Parfois, il nous faut nous consacrer à la mission envers le monde, comme le Christ nous y appelle. Mais derrière toutes ces actions, il y a cette vérité impérative : “L’amour du Seigneur ne doit jamais se refroidir.” Dans son message, le pasteur David Jang nous invite, en définitive, à incarner cette vérité dans notre vie et à y participer, afin de “coopérer à l’œuvre de Dieu qui bâtit un Temple saint.”

Le pasteur David Jang martèle que l’homme doit toujours faire de son mieux, mais que ce “meilleur” doit reposer sur la prière et l’amour, et qu’ensuite le résultat appartient au Seigneur. L’hiver à venir peut s’annoncer plus rude, et le monde peut encore souffrir des séquelles de la pandémie. Pourtant, souvenons-nous : “Le Seigneur est notre refuge,” et “celui qui aime jusqu’au bout est vainqueur.” Lorsque Paul, dans sa prison, désire ardemment la venue de ses compagnons, qu’il réclame son manteau, les livres et surtout “Marc,” ce sont des besoins toujours valables pour nous aujourd’hui : un habit pour affronter les nuits froides, la Parole de Dieu pour notre âme, et la restauration d’un amour capable de guérir des conflits passés. Voilà l’héritage spirituel qui doit être préservé.

Ainsi, en ravivant la flamme de la foi et de l’amour, nous pourrons, comme le souhaite le pasteur David Jang, traverser la détresse par la prière dans le Temple où Dieu est présent, et servir les autres dans l’esprit de réconciliation que Paul a manifesté envers Marc. Alors, même si les plus grands fléaux s’abattent sur la terre, une communauté solide, dont la fondation est l’amour de Dieu, ne sera pas ébranlée. Elle deviendra un Temple vivant, un reflet concret du Royaume de Dieu au milieu de ce monde. C’est là le point clé du message de David Jang, qui fait écho aux enseignements de 2 Chroniques 7, 2 Timothée 4, Zacharie 14, Matthieu 24-25, et de toute la Bible. Si nous demeurons attachés à cette force de l’amour et de la prière, Dieu accomplira certainement Sa promesse : “Je l’exaucerai du ciel, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays.” Et Il nous accordera une chaleur éternelle, même au cœur du plus rude hiver.

www.davidjang.org

Leave a Comment